Les placements de la Fondation

La situation du portefeuille reflète la nouvelle allocation stratégique qui est entrée en vigueur le 01.01.2023.


Le non-atterrissage de la conjoncture des pays développés n’est pas une option face à la maturité du cycle et aux politiques monétaires plus restrictives, mais il ne sera pas forcément brutal. Malgré la résilience de l’activité économique depuis fin 2022, nous estimons toujours que le risque de récession ou, du moins, de stagnation de l’activité demeure élevé dans les pays développés.
En effet, par le passé, la croissance aux États-Unis subissait une contraction plus ou moins sévère quand la Réserve fédérale (Fed) relevait son taux directeur, alors que le taux de chômage était historiquement bas. L’impact sur la croissance d’une politique monétaire plus restrictive et de taux d’intérêt plus élevés agit avec un délai assez long et variable.
Nous estimons que l’impact des taux d’intérêt plus élevés et des politiques monétaires restrictives des banques centrales, qui seront, par ailleurs, encore accentuées, va continuer d’exercer une influence négative sur la croissance jusqu’à la fin de l’année. En outre, les éléments de soutien à l’activité, la dynamique de l’emploi (aux États-Unis notamment) et la baisse des prix de l’énergie (en Europe particulièrement) ne seront pas aussi présents à terme.
Dans ce contexte, à la fin du trimestre, les actions des marchés développés (MSCI World) progressaient de près de 5%, celles des marchés émergents (MSCI Emerging) d’environ 2% et les obligations suisses (SBI AAA-BBB) d’environ 1,4%, toutes en CHF.
En revanche, les matières premières (S&P GSCI), classe d’actifs qui s’en était bien sortie en 2022, ont abandonné plus de 6% en CHF. L’immobilier suisse a également été touché, avec une baisse contenue de 0.5%.
Dans ce contexte, le portefeuille d’AVENA affiche une performance nette de 1.81%.