Conseil de Fondation: les nouveaux membres ont pris leurs fonctions (partie 1)

«Les enjeux sont d’autant plus importants que je suis encore relativement jeune»

>Sylvain Rochat, directeur, expert fiscal diplômé, Hervest Fiduciaire SA.


Qu’est-ce qui vous a motivé à faire partie du Conseil de Fondation?
J’avais envie de m’investir dans notre propre fondation de prévoyance, de pouvoir contribuer à la prise de décisions et d’avoir une influence réelle sur l’avenir de la prévoyance professionnelle dans notre entreprise. Je désirais aussi découvrir, de l’intérieur, comment fonctionnait une fondation de prévoyance. Même si la perspective de ma retraite peut paraître lointaine – j’ai 33 ans cette année –, je me sens concerné par l’avenir de la prévoyance professionnelle. En fait, les enjeux sont d’autant plus importants que je suis encore relativement jeune.

Que faites-vous au sein du Conseil?
Je suis membre de trois commissions, à savoir les commissions Gouvernance, Immobilière et Audit. La première permet des décisions importantes en matière de gouvernance de la Fondation, la deuxième nous implique dans la planification et la haute gestion du patrimoine immobilier, la troisième se réunit en période de validation des comptes de la Fondation avec l’organe de révision. Je participe aux séances de ces trois commissions ainsi qu’aux séances plénières du Conseil de Fondation.

Quelles sont vos impressions après vos premières séances?
J’ai éprouvé beaucoup d’excitation à la découverte de ce nouveau contexte professionnel. J’ai été très bien reçu, immédiatement intégré dans le Conseil. J’apprécie particulièrement l’ambiance de travail: collégiale, agréable tout en étant sérieuse et professionnelle.

Quels sont les défis qui vous attendent durant votre mandat?
Les défis sont nombreux. Nous devons, tout d’abord, maintenir un rendement attractif du capital de la Fondation, adapter au mieux le taux de conversion des rentes en tenant compte de l’évolution de l’espérance de vie, tout en protégeant les assurés dotés de capitaux plus faibles. À nous aussi de rémunérer au mieux les capitaux des assurés actifs tout en conservant un bon taux de couverture pour la Fondation. C’est essentiel pour garantir le fonctionnement du système de retraite, notamment au regard des plus jeunes, qui se montrent parfois sceptiques. Je me rends également compte qu’il nous incombe de sensibiliser le plus possible les assurés et les personnes qui nous entourent aux enjeux de la prévoyance.

Comment voyez-vous AVENA dans dix ans?
Je souhaite qu’AVENA enregistre une croissance continue de ses assurés afin de garantir le maintien de finances saines. J’espère également, et là je me place notamment en tant que membre de la commission Immobilière, qu’AVENA aura l’opportunité d’acquérir davantage d’immeubles de rendement afin de diversifier ses investissements dans l’immobilier et de gagner en stabilité financière par rapport aux placements boursiers plus volatils.

Pour vous la retraite, c’est…
…dans une bonne trentaine d’années! Cela dit, la retraite, ça se prépare tôt. Et il n’est jamais trop tôt. Je ne le répéterai jamais assez. Plus on se préoccupe en avance de sa retraite, plus on met de chances de son côté pour qu’elle soit belle. La retraite, c’est un objectif à atteindre malgré tout, une nouvelle étape de la vie qui est d’autant plus belle lorsqu’elle est bien préparée en amont. 

Si vous deviez vous présenter en trois phrases…
Je suis quelqu’un de jovial et d’ambitieux, qui aime découvrir de nouveaux horizons professionnels, et s’investir pour améliorer les situations quelles qu’elles soient. Dans mon métier, j’essaie continuellement de trouver, pour mes clients, la voie pour optimiser au mieux leur fiscalité et leur prévoyance, car elles sont très souvent liées. À titre privé, je suis marié et père de deux petits garçons de 8 mois et 2 ans. Côté hobbys, j’aime beaucoup le tennis, j’ai récemment commencé à apprendre le golf avec mon épouse et j’aspire prochainement à réaliser ma licence de pilote privé dans l’aviation.

 

Durabilité: le portefeuille d’AVENA obtient la note A-

Le rapport indépendant de la société Conser, spécialisée dans la vérification ESG, le bon positionnement d’AVENA en référence à son secteur. Cette première analyse, confirme que les mesures implémentées à ce jour portent leurs fruits et constituent une base pour les prochaines étapes, dont la rédaction du rapport de durabilité recommandé par l’ASIP.

Où en est-on? Afin de pouvoir se positionner au mieux pour l’avenir, le Conseil de fondation d’AVENA a décidé, en 2022, d’évaluer son portefeuille sous l’angle de l’investissement responsable. L’analyse des critères environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG) des placements de la fondation figure dans un rapport de l’expert indépendant Conser. Son constat: le portefeuille d’AVENA obtient une note supérieure à la référence du secteur (benchmark), soit A- contre B, les notes s’étendant de D (faible) à A+ (très bon).

L’analyse repose sur une méthodologie d’évaluation qui permet de comparer différents portefeuilles (ESG Consensus®). Elle présente une vue d’ensemble de la durabilité d’un portefeuille, comme le précise Conser. «Tous les sous-jacents sont évalués et la note finale illustre la durabilité moyenne du portefeuille. Les expositions aux controverses majeures, aux secteurs sensibles, et au changement climatique sont également évaluées». Dans le cas du portefeuille d’AVENA, Conser précise que seules les actions et les obligations ont fait l’objet de l’analyse, soit environ 2/3 du portefeuille. Le rapport a ainsi attribué une note finale de A pour l’ensemble de la partie obligataire et de A- pour les actions. Quant à l’immobilier direct, il est en cours d’analyse par un autre expert, le spécialiste immobilier, SignaTerre.

Dans son rapport, Conser souligne par ailleurs que le portefeuille d’AVENA respecte davantage que le benchmark les normes internationales en matière de corruption, d’atteintes à l’environnement ou aux droits humains, etc. Une remarque qui s’étend aux secteurs à controverse, comme l’alcool, les OGM, le nucléaire, la pornographie, etc. La mesure de l’impact du portefeuille sur le climat permet de mettre en évidence le fait qu’AVENA est moins exposée aux combustibles fossiles que la référence. Ce qui lui permet d’afficher une exposition au CO2 (rapport entre les émissions et les revenus des secteurs et des plus gros émetteurs de CO2 du portefeuille) inférieure de 12%.

Ces notes «sont le résultat des discussions fructueuses entre le Conseil de fondation d’AVENA et le gestionnaire de fortune, la BCV», souligne le directeur d’AVENA, Francis Bouvier. De bon augure pour les prochaines étapes. «Les détails du rapport serviront de base pour la stratégie à long terme en matière de durabilité et sa mesure».

AVENA est, en effet, appelée à se doter d’une charte en matière de durabilité et remplira dès cette année, comme le recommande la faîtière des caisses de pensions suisse, l’ASIP, un rapport de durabilité.

 

Témoignage d'entreprise: le 2e pilier comme levier pour les ressources humaines

eeproperty raconte en quoi le deuxième pilier est un atout pour conserver et attirer les talents

eeproperty tient à simplifier la gestion des ressources communes dans un immeuble pour toutes les parties prenantes. De la buanderie aux bornes de recharge pour voitures électriques, la société vaudoise développe des solutions utiles aux locataires, aux concierges et autres propriétaires. Après une levée récente de fonds, elle grandit. Parmi les défis liés à cette croissance, le recrutement de nouvelles forces vives figure en bonne place. Pour les attirer, l'entreprise a pris un certain nombre de mesures, dont la révision de son plan de prévoyance professionnelle. Rencontre avec Céline Borgeaud, COO, et Dani Pinto Caseiro, CFO d'eeproperty.

 

 

 

 

 

Interview de Catherine Vogt, nouvelle présidente du Conseil de fondation d'AVENA

«Mon rôle? Être un trait d’union entre les parties prenantes d’AVENA»

Catherine Vogt succède à Alexandre Pahud à la présidence du Conseil de fondation d’AVENA. Confirmée lors des élections de l’automne 2023, elle a été nommée à la tête de l’organe faîtier de la caisse. Faites connaissance avec la nouvelle présidente à l’aube de son mandat.

Placements de la Fondation au 30.11.2023

Les placements de la Fondation

  

Répartition des placements au 30.11.2023

La situation du portefeuille reflète la nouvelle allocation stratégique qui est entrée en vigueur le 01.01.2023.

Performance des classes d’actifs au 30.11.2023 (%)

 

Performance nette 30.11.2023

Son ombre planait sur l’économie mondiale en début d’année. Une récession, même légère, semblait inévitable à la suite du retour de l’inflation dès 2021 et de la forte hausse des taux dès 2022. Or, en 2023, ce risque n’a cessé d’être repoussé. La croissance a résisté, mais de manière inégale selon les régions.

L’année boursière s’est ainsi déroulée en trois tableaux aux ambiances fort différentes. Soulagement en début d’exercice, les marchés se sont peu à peu délestés du fardeau qui les avait entravés en 2022. Les risques systémiques se sont éloignés. Les statistiques économiques ont rassuré quant à l’état de santé de l’économie américaine, qui allait, au fil de l’année, s’imposer comme la locomotive de l’activité mondiale.

En Europe, les risques de crise énergétique se sont envolés. Par ailleurs, alors que l’on craignait une contagion à large échelle de la crise des banques régionales américaines, l’intervention des autorités l’a circonscrite. Ou presque. Puisque la Suisse a vécu un traumatisme national avec l’absorption de Crédit Suisse par UBS.

À l’arrivée des beaux jours, Un concept s’est imposé: nous entrons dans une ère de taux plus élevés pour plus longtemps qu’escompté. Alors, les taux longs se sont envolés, dépassant même 5% aux États-Unis, au grand dam des investisseurs et des investisseuses qui ont vécu un mois d’octobre profondément rouge.

Alors que la fin de l’année approche, bien que les tensions géopolitiques aient resurgi sur le devant de la scène, les marchés se sont détendus. Les raisons ? L’inflation a poursuivi son recul. Les Banques centrales ont mis leur resserrement monétaire en pause prolongée. Et tant le pétrole que les taux longs se sont assagis. Au-delà des drames humains, les marchés n’ont pas évalué la guerre au Proche-Orient comme représentant un risque systémique, ils n’ont en effet pas noté de régionalisation du conflit ni de forte hausse du prix du pétrole.

Ainsi, sous l’angle boursier, 2023 s’est finalement présentée en miroir à 2022. Les principales classes d’actifs ont rebondi. Des écarts importants caractérisent les performances des indices régionaux des actions. Si les États-Unis caracolent en tête (+19%), les pays émergents – surtout le Sud-Est asiatique (+0.8%) – n’ont pas vécu le sursaut espéré après la fin de la politique zéro COVID en Chine. Entre deux, les actions suisses ont réalisé un parcours en demi-teinte. L’indice SPI (+3.7%) a notamment été pénalisé par ses grandes capitalisations, l’affaiblissement de la croissance mondiale et la force du franc.

Les obligations ont confirmé leur retour (SBI AAA-BBB +6%)-  Le krach de 2022 était bel et bien exceptionnel. La décrue de l’inflation a convaincu les marchés que la fin de la hausse des taux approchait, augurant d’un environnement plus porteur pour cette classe d’actifs.

Dans ce contexte, le portefeuille d’AVENA affiche une performance nette de +2.81%.

Retour sur le succès des soirées destinées aux assurées et assurés

Nouveau succès pour les soirées AVENA

 

Yverdon-les-Bains, Lausanne, Aigle et en ligne… Les soirées d’information «Le b.a-ba pour optimiser votre prévoyance professionnelle» ont à nouveau rencontré un vif succès cet automne.

Comme l’an dernier, plus de 500 personnes employées dans des entreprises assurées auprès d’AVENA - Fondation BCV 2e pilier ont participé à ces rendez-vous itinérants.

Des rencontres qui ont pour but de les accompagner sur le chemin de leur retraite et plus globalement dans l’approche de leur prévoyance.

Cette édition s’est enrichie d’une version en ligne traduite simultanément en allemand pour les assurées et les assurés alémaniques.

De nombreuses questions, concernant tant le 1er que les 2e et 3e piliers, ont permis de prolonger les discussions, démontrant une fois encore le besoin d’information sur la prévoyance. Une nouvelle session est déjà à l’agenda de 2024.

Retrouvez le replay de la conférence virtuelle, la présentation d’AVENA ainsi qu'une sélection de questions des assurés sur le site de la Fondation.

Conférence virtuelle: Le b. a.-ba pour optimiser votre prévoyance professionnelle

Lors de la conférence virtuelle du 6 décembre, nous avons abordé les points suivants:

 

Comment fonctionne le système des 3 piliers?

Comment décrypter son certificat de prévoyance professionnelle?

Qu’est-ce qu’un rachat?

Dois-je retirer mon deuxième pilier en rente ou en capital?

Puis-je utiliser mon deuxième pilier pour accéder la propriété de mon logement?

Quel montant vais-je toucher à la retraite?

Comment optimiser ma fiscalité?

 

Avec nos spécialistes:

Nicolas Colozier,  Actuaire auprès d'AVENA - Fondation BCV 2e pilier

Olivier Reymond, Spécialiste en prévoyance, BCV

Ma PME s'étend: comment résoudre le casse-tête prévoyance?

Comment vous y prendre? À quoi prêter particulièrement attention?

Partagez l’expérience de la Fondation Polyval, une entreprise sociale à vocation industrielle basée à Cheseaux-sur-Lausanne (VD). Son directeur, Hervé Corger, a échangé avec Francis Bouvier, directeur d’AVENA, sur le plateau de VOTRE ARGENT SPÉCIAL PME, sur La Télé.

 

Biennale AVENA - 2023

Ne pas baisser les bras face à la retraite

Que fait-on socialement, économiquement ou politiquement de l’allongement de la durée de vie depuis le milieu du siècle dernier? Le philosophe et écrivain français, Pascal Bruckner, ne croit vraiment pas qu’on ait pris la mesure de la révolution anthropologique en cours. Il ne le cache pas, pour lui, la retraite, c’est une défaite. Considérée comme une victoire lors de sa conquête, elle accélère désormais la vieillesse, selon lui. Or, il existe bel et bien une vie au-delà de la soixantaine. Il l’a expérimentée. La retraite, ce n’est pas rester oisif pendant les vingt à trente ans gagnés sur le dos des générations qui suivent, a-t-il relevé lors de la Biennale, manifestation organisée par AVENA Fondation BCV 2e pilier, le 4 octobre dernier au Musée Olympique de Lausanne.

Des seniors utiles

Dans son plaidoyer pour une vie active au-delà de limites qui n’ont plus de raison d’être pour des pans entiers de la population, il en a appelé à inscrire les personnes que l’on nomme pudiquement les «aînés» dans les champs économiques et sociaux aussi longtemps qu’ils le souhaitent. Pour leur permettre non seulement de se sentir utiles, mais aussi de garder un certain pouvoir social et surtout économique à l’heure où se posent les questions de la croissance et du financement des assurances sociales. Que ce soit par le travail rémunéré ou le volontariat, il insiste pour que l’on «repense à l’utilité des seniors afin d’arracher le grand âge à la malédiction de la décrépitude».

Si ces notions de retraite, d’âge de la retraite, de droit au repos, de financement des assurances sociales ont récemment poussé les Français dans la rue, ici, elles conduisent régulièrement la population aux urnes. Et ce sera encore le cas en 2024, a rappelé le directeur d’AVENA, Francis Bouvier, dans son intervention. D’où sa satisfaction de constater que la récente élection du Conseil de fondation a suscité un vif intérêt. Pas moins de 24 personnes assurées se sont en effet présentées.

Bilan d’une législature mouvementée

Car oui, Alexandre Pahud a introduit sa dernière Biennale en tant que président. Ému, il a tiré un bilan positif d’une législature qui s’est ouverte sous le signe du COVID-19. Il a notamment évoqué le virage en cours de la Fondation vers la prise en compte, dans sa gestion, de critères environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG), les efforts fournis pour entrer à l’heure dans l’ère de la nouvelle loi sur la protection des données (nLPD) ou encore les besoins croissants en matière de digitalisation. Autant de dossiers ou de défis qui occuperont encore les membres récemment élus – ou réélus – du Conseil de fondation, à qui il souhaite «d’avoir autant de plaisir qu’il en a eu».

Autre nécessité pour les caisses de pensions en général, et AVENA en particulier, une présence toujours plus forte sur le front de la communication. Ainsi, les soirées AVENA, destinées à l’ensemble des assurées et assurés, sont reconduites en 2023. Un partage d’informations qui a rencontré un grand succès.

Communication indispensable

La communication est également au cœur de la transition digitale de la fondation. Au-delà des portails pour les assurés ou les entreprises, ce virage implique également les échanges de données tout au long de la chaîne de valorisation de la prévoyance professionnelle. «Un mouvement qui devrait être pleinement stabilisé d’ici une dizaine d’années», a insisté Francis Bouvier. En attendant, la mise sur pied d’interfaces communes demande des investissements, qui sont autant d’accélérateurs «de la concentration en cours de l’univers des caisses de pensions». AVENA poursuit, elle, sa croissance. Le défi aujourd’hui, a relevé le directeur, est de «continuer à accueillir de nouveaux adhérents et adhérentes tout en fournissant la même qualité de service».

À propos de financement, Francis Bouvier a rappelé quelques données clés de la prévoyance professionnelle sur la base des chiffres d’AVENA. Ainsi, la moyenne des avoirs à la retraite avoisine CHF 340 000, ce qui, vu sous l’angle de la médiane, donne CHF 1900 par mois de rente. Des chiffres qui soulignent l’importance de faire comprendre aux employées et employés la nécessité de se préoccuper assez tôt de leur retraite.

Croissance de 1% en Suisse

AVENA présentait à fin septembre un taux de couverture de 104,1%. Reflet notamment de la bonne tenue des marchés financiers durant la première partie de l’année, après un exercice 2022 fortement teintée de rouge. Les bourses constituent d’ailleurs, selon Attilio Zanetti, membre suppléant de la direction générale de la Banque nationale suisse (BNS), le principal risque pour la croissance suisse l’an prochain. Sa crainte? Qu’une croissance résistante et une inflation persistante ne déjouent les anticipations des marchés. Alors, on pourrait assister à une réévaluation des actifs.

Pour 2023, Attilio Zanetti a rappelé que la BNS tablait sur une croissance de 1% pour la Suisse. Petite économie ouverte, elle pâtit du ralentissement de l’activité en Europe – particulièrement en Allemagne – ou encore en Chine et des premiers effets de la hausse des taux sur l’activité. Mais, elle est soutenue par une demande intérieure dynamique grâce à un marché de l’emploi solide.

Le resserrement monétaire engagé en juin 2022 a permis de faire refluer l’inflation. La BNS reste cependant vigilante, afin d’assurer sa mission, soit la stabilité des prix. «Une stabilité des prix qui fait partie intégrante du modèle d’affaires suisse, qui permet aux entreprises de créer de l’emploi, de payer les retraites». C’est ça, a-t-il conclu, «le lien entre les caisses de pensions et la BNS.»

Les retraites devraient ainsi rester sous les feux de la rampe en 2024 d’abord et durant l’ensemble du mandat de quatre ans qu’entame le nouveau Conseil d’AVENA.

 
 

Comment attirer et fidéliser les talents?

Sur un marché de l’emploi tendu, garder ses talents ou engager les bonnes personnes peut ressembler à une course d’obstacles pour les responsables d’entreprise. Ces problèmes de recrutement peuvent même entraver la bonne marche des affaires. Dans ce supplément du magazine PME, présenté par AVENA et la BCV, vous explorez ce qu’il est possible de proposer en matière de prévoyance professionnelle pour votre personnel actuel ou à venir. Vous partagez d’autres expériences en matière de gestion des ressources humaines de six PME. Enfin, vous bénéficiez des conseils de spécialistes.

Lire le supplément «Comment attirer et fidéliser les talents?»

Lire l’interview de Francis Bouvier, directeur d’AVENA

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