Des soirées d’information à la demande: en présence ou en ligne, vous aviez le choix

Plusieurs centaines d’assurés et d’assurées ont, par leur présence et leurs nombreuses questions, animé les soirées d’AVENA. Un engagement qui confirme non seulement le besoin d’informations autour du système suisse de retraite, mais aussi l’intérêt pour la planification de sa prévoyance.

Les trois soirées d’information organisée pour la troisième année consécutive par AVENA ont réuni plus de 250 personnes en présence et en ligne, au cours de l’automne 2024. Nouveauté de l’automne 2024: elles offraient trois formules différentes. La première, «Toutes vos questions sur votre prévoyance professionnelle», a été proposée pour la première fois dans une formule mixte (sur place et en ligne). Avec près 120 questions, la démarche a été un succès. Quelques jours plus tard, «Le b.a-ba pour optimiser votre prévoyance professionnelle» a été proposée, également pour la première fois, dans une version 100% numérique et germanophone, une innovation qui a trouvé son public. Enfin, à Lausanne et en français, «Tout savoir sur votre retraite» a réuni physiquement plusieurs générations d’assurés et d’assurées de tout le canton.

 

Les spécificités d’AVENA

Quelques questions témoignent du besoin d’informations générales sur le fonctionnement du système de retraite. Quand peut-on partir en préretraite? Quelles démarches effectuer si je pars à la retraite dans cinq ans? D’où vient le calcul du taux de conversion, jusqu’où peut-il baisser? Quel salaire de référence sera utilisé pour le calcul de ma rente AVS si je change d’employeur un an avant ma retraite? Beaucoup portent aussi sur les spécificités d’AVENA Fondation BCV 2epilier. L’occasion pour l’institution de rappeler les avantages, dont bénéficient les assurés et les assurées. Des exemples? L’impossibilité statutaire pour la fondation de diminuer rapidement le taux de conversion. Ou encore le fait que, en cas de décès, le remboursement des rachats effectués, des avoirs de prévoyances cumulés, ou le solde d’un capital épargné soit effectué en faveur des ayants droit.

 

Des situations hybrides

Les sollicitations du public témoignent aussi des situations de retraite  hybrides aujourd’hui vécues ou recherchées. Puis-je prendre ma retraite et continuer à travailler? Dans quel canton est-il fiscalement intéressant de sécuriser mes avoirs de retraite si je souhaite la vivre à l’étranger? Puis-je arrêter mon activité professionnelle à 55 ans? Le budget de ma retraite est-il identique à 66 et 86 ans? Autant de questions qui confirment que, aujourd’hui, le choix de garder une activité professionnelle à la retraite est courant. Tout comme celui de ne pas quitter la vie active du jour au lendemain, par intérêt financier ou pour maintenir un lien social.

 

Multiples formes de rachats

Ces besoins et situations toujours plus complexes se sont aussi reflétés dans les interrogations — très nombreuses — au sujet des rachats, plus correctement désignés par le terme de versement volontaire dans la caisse de pensions. Jusqu’à quel âge effectuer un rachat? Comment faire des rachats lorsqu’on cumule plusieurs emplois indépendants? Comment simuler les rachats possibles? Les présentations de Francis Bouvier, directeur d’AVENA, et d’Olivier Reymond, spécialiste en prévoyance à la BCV, ont procuré aux participantes et aux participants des explications générales et structurantes. Elles ont également fourni des outils et des conseils pour développer des réflexes précieux: savoir lire son certificat de prévoyance, penser à élaborer un budget, garder en tête certains délais, échelonner et étaler ses différentes prestations de prévoyance, etc.

 

Interactivité

«N’hésitez pas à sortir votre portable!» Les soirées d’AVENA sont marquées du sceau de l’interactivité. Les assurés et les assurées peuvent poser leurs questions anonymement, et répondre en direct à de courts sondages, comme «combien d’entre vous ont déjà réalisé un budget de prévoyance?». Une manière de réaliser que si les situations individuelles sont spécifiques, les interrogations et les indécisions sont largement partagées. D’où l’utilité de ces soirées, qui permettent de cerner les paramètres à prendre en compte. Et qui seront rééditées en 2025. 

En savoir plus

Les replays et les présentations sont à votre disposition ainsi qu'une sélection de questions des assurés de la Fondation, sur les liens suivants:

«La responsabilité entre pleinement dans notre vision à long terme»

>Dominique Blanchard, président de la Commission de placement

AVENA a récemment accepté d'investir une partie de ses fonds dans des thématiques en lien avec la durabilité. Pourquoi ce changement dans la stratégie de placement?
Je ne parlerais pas de changement, mais d’évolution dans la stratégie de gestion de la fondation. Depuis quelques années, nous avançons pas à pas dans ce que nous ne considérons pas comme une mode, mais une tendance à long terme. Je citerais ainsi, notre décision en 2022 de demander une analyse de notre portefeuille sous l’angle ESG, soit sur notre manière d’aborder les critères environnementaux, sociaux et de gouvernance utilisés pour l’analyse extrafinancière appliquée dans le cadre de l’investissement socialement responsable. Nous avons obtenu la note A-. La décision récente nous permet de franchir une étape supplémentaire. Nous adoptons ainsi, pour une partie de notre portefeuille, une gestion plus active. 


Comment a été défini le montant alloué?
Cette décision ne concerne qu’une partie des avoirs sous gestion, soit 3% à 4%. Notre but est de participer activement à la transition vers une économie plus responsable et plus pérenne, tout en respectant nos obligations de gestionnaire de caisses de pensions, qui consistent à gérer sur le long terme les avoirs vieillesse de nos assurés et de nos assurées.


Quelle approche a été choisie pour ces placements?
Avec notre stratégie ESG développée en collaboration avec notre principal gestionnaire d’actifs, la BCV, nous avons priorisé jusqu’à présent certaines approches comme l’exclusion, qui vise à éviter d’investir dans des sociétés ou des thèmes non compatibles avec certaines normes ou valeurs, comme le charbon, la pornographie, ou à diminuer l’exposition du portefeuille aux énergies fossiles (impact négatif). En optant pour ces placements thématiques, nous investissons dans des sociétés qui proposent des solutions visant à contribuer à l’atteinte des objectifs de développement durable (ODD) de l’Agenda 2030 des Nations Unies (impact positif). Ce peut être des acteurs dans des domaines tels que les énergies renouvelables, l’efficience énergétique, l’éducation, la réduction de la pauvreté.


Est-ce que cette décision a un impact sur la stratégie globale du portefeuille?
Notre stratégie de gestion du portefeuille est guidée par une vision à long terme, par une quête de stabilité qui nous évite de céder à des phénomènes passagers ou de mode. En attribuant une partie de nos avoirs à cette poche thématique, nous ne modifions pas notre stratégie, nous la poursuivons. 


Qu’est-ce que cela implique pour les assurés et les assurées?
Notre décision vise à diversifier nos investissements afin de gérer nos risques. Une telle diversification tend également à accroître la résilience d’un portefeuille dans un environnement complexe. Nous continuons ainsi d’analyser l’environnement dans lequel nous évoluons. Demain comme hier, toute décision résulte d’une étude complète des possibilités d’allocation de nos actifs dans le but d’assurer les rendements nécessaires à la bonne gestion de notre fondation, à la qualité de la retraite de nos assurées et de nos assurés.
 

Comprendre son certificat de prévoyance

Comprendre son certificat de prévoyance

Un certificat de prévoyance, quésaco?

Le certificat de prévoyance est un aperçu de vos prestations de prévoyance personnelles, il mentionne: 

  • vos renseignements personnels
  • vos données salariales
  • vos cotisations ainsi que celles de votre employeur
  • les prestations assurées
  • votre épargne
  • vos prestations à la retraite
  • ainsi que des informations générales (retrait possible pour l’acquisition d’un logement, possibilité de rachats, etc..).
     

Où trouvez son certificat? 

Directement dans votre espace web-assurés

Vous pouvez y consulter également vos données personnelles, faire des simulations (rachats, retraite, etc…) et communiquer directement avec votre gestionnaire.

Si vous souhaitez d’avantage d’informations, n’hésitez pas à nous contacter au moyen du formulaire ci-dessous.

 

En savoir plus

Notice d'information:
Télécharger la notice au format pdf

 

Article: 
Comment décoder son certificat de prévoyance | PME

 

Vidéos :
Comment lire son certificat de prévoyance? Vidéo du 16 mars 2022
Comment lire son certificat de prévoyance? Vidéo du 19 avril 2023

 

Lien sur la FAQ: 
FAQ | Avena Fondation BCV 2e pilier


 

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Passage de témoin à la gestion d’AVENA

> Lire l'interview de Renato Carnello

 

Découvrez l’interview de Stéphanie Circelli, nouvelle responsable de la gestion d’AVENA  

«Notre travail va profondément changer»

 

La nouvelle responsable de la gestion des portefeuilles clientèle s’est tôt passionnée pour la prévoyance professionnelle. À 28 ans, elle apprécie particulièrement la diversité de son activité au quotidien.
La prévoyance professionnelle, c’est son monde. Un univers qu’elle découvre lors d’un stage de maturante, après ses études commerciales à Sion. «J’ai tout de suite su que je voulais chercher un emploi dans ce domaine». Depuis 2017, Stéphanie Circelli approfondit son exploration des arcanes du deuxième pilier à la BCV. Plus précisément au sein d’AVENA - Fondation BCV 2e pilier. Gestionnaire, elle obtient son brevet fédéral en 2022. Puis, en 2023, le droit de former des apprentis. Et la voilà à la tête de l’équipe des six gestionnaires de la fondation depuis le 1er janvier 2024.


La prévoyance? Un domaine si varié
Pourquoi la prévoyance? La réponse fuse. «C’est un domaine si diversifié, si varié.» Et de se lancer dans la description des tâches qui jalonnent une journée de gestionnaire. «Vous passez d’une simulation de retraite anticipée au traitement d’une attestation de divorce, du versement de fonds pour l’acquisition d’un logement à la mise à la retraite d’un assuré. Nous traitons également les demandes des employeurs. Qu’il s’agisse des décomptes de fin d’année, du contrôle des versements mensuels des cotisations ou des nombreuses questions que peuvent avoir les ressources humaines du millier d’entreprises clientes de la fondation.» Elle résume: «en fait, chaque demande d’assuré est différente, chaque situation exige une analyse différente, chaque entreprise a un contrat de prévoyance différent et donc des besoins différents.»
Outre la gestion d’un portefeuille clientèle, elle a aussi contribué à la gestion de projets. Elle cite par exemple: l’évolution de la facturation ou des modalités de bouclement, les solutions développées pour les microentreprises, sans oublier la numérisation des processus de contact avec la clientèle. «Un dossier qui va se poursuivre avec l’aide de mes collègues.» L’ensemble de ces tâches multiples lui a permis de «découvrir des situations, des domaines, des éléments auxquels je ne me serais jamais intéressée. Que ce soit sur le plan légal, sociétal, social ou financier.»


Enthousiasme communicatif
Cette diversité, ce savoir accumulé à vitesse grand V, elle tient également à le partager avec son entourage. Son enthousiasme est d’ailleurs communicatif. Elle endosse volontiers les habits d’ambassadrice de la prévoyance professionnelle. «Il me tient à cœur de sensibiliser les gens à l’importance de leur 2e pilier, à les convaincre de s’en préoccuper même lorsque la retraite paraît lointaine. Je me suis rendu compte, par exemple, que des connaissances changeaient d’emploi sans se préoccuper de transférer leurs avoirs LPP».
À 28 ans, elle est reconnaissante de l’opportunité qui lui a été donnée de prendre la responsabilité de la gestion «à mon âge, avec mon bagage!». Depuis plusieurs mois, elle apprivoise les nouvelles tâches qui animent – et animeront – ses journées. Elle évoque les activités administratives ou liées à la gestion de son groupe. Elle garde néanmoins un portefeuille clientèle. «C’est important de rester au contact du travail au quotidien, de se maintenir à jour, pour mieux accompagner son évolution.»


Toujours davantage de conseils
Qui dit évolution, dit numérisation. Ce n’est pourtant pas le seul chantier en cours. «Notre travail va profondément et rapidement changer», prévoit-elle. «De gestionnaire, notre rôle va s’orienter davantage vers celui de conseiller ou de conseillère». L’automatisation de certaines tâches et l’évolution réglementaire «exigent de fournir beaucoup d’explications, d’informations à la clientèle tant du côté des assurés et des assurées que du côté directorial.»
Quelles sont, déjà aujourd’hui, les questions qui reviennent le plus souvent? Elle fait référence au passage par étape de l’âge de la retraite des femmes à 65 ans ou aux effets du temps partiel. Au-delà des conséquences sur le 2e pilier de l’entrée en vigueur d’AVS 21, la question la plus récurrente porte sur le fait de prendre ses avoirs de 2e pilier sous forme de rente ou en capital. Or, «si la demande est identique, la réponse sera différente pour chaque personne. La décision ne nous revient pas, mais nous devons fournir les éléments qui permettront à la personne de trancher.» Ce n’est qu’un exemple parmi un nombre d’interrogations allant croissant au gré des nombreux changements légaux en cours, voire à venir.
La complexité du 2e pilier donne de la saveur à son travail. Un quotidien diversifié et agrémenté par des loisirs dont elle profite dès que l’occasion se présente. Elle cite d’emblée les voyages, mais aussi les balades, sans oublier les heures de sport. «J’apprécie particulièrement les cours collectifs. C’est mon côté très sociable».

 

 

 

 

Découvrez l’interview de Renato Carnello, ancien responsable de la gestion d’AVENA 

«Trouver des solutions pour la clientèle, c’est le cœur de notre métier»

 

Il est entré dans la prévoyance professionnelle avant même que la loi (LPP) n’entre en vigueur. Un monde qui n’a cessé d’évoluer et qui lui a permis de s’enrichir personnellement et professionnellement. Depuis plus de 38 ans au service d’AVENA et de sa clientèle, il a notamment œuvré en qualité de responsable de la gestion des portefeuilles clientèle.
Il est entré par hasard dans l’univers de la prévoyance professionnelle. Renato Carnello cherchait une place d’apprenti employé de commerce. La porte de l’assureur La Suisse, société d’assurances sur la vie, s’est alors ouverte et il a pris place à l’étage des assurances collectives de personnes. On était dans les années 1980. L’encre de la loi sur la prévoyance professionnelle (LPP) n’était pas encore sèche. «J’ai eu le plaisir de vivre dès 1985 la mise en œuvre de la LPP et l’organisation qui en a découlé», raconte le spécialiste de la gestion de portefeuille clientèle. La suite de l’évolution du deuxième pilier du système de retraite suisse, il la vit à la BCV et plus précisément au sein du service en charge de la gestion de la Fondation commune BCV 2e pilier, devenue AVENA, qu’il rejoint en 1987.


Un monde mouvant
Une vie dans la prévoyance professionnelle, sans jamais s’en lasser. Renato Carnello le souligne encore aujourd’hui, alors qu’il entrevoit l’entrée dans ce monde de la retraite dont il maîtrise les arcanes financiers, techniques, légaux et administratifs. En fait, le changement est venu à lui, il n’a pas eu besoin d’aller le chercher ailleurs.


Des évolutions légales…
«J’ai eu la chance de rencontrer certaines personnes qui m’ont fait apprécier le métier, qui ont su me transmettre leur savoir-faire et m’accorder leur confiance. J’ai aussi eu la chance de suivre toute l’évolution de la loi, de ses révisions, de ses adaptations et de ses ajustements réglementaires.» Un exemple? Difficile d’en citer un. Il finit par choisir. «La première révision de la LPP qui a introduit des prescriptions sur la transparence en matière de gestion des institutions, l’information aux assurés et la gestion paritaire.» Cette révision a permis à de nombreux salariés et de nombreuses salariées de s’intéresser pour la première fois aux bases de leur prévoyance professionnelle. Elle a en outre renforcé la coopération entre partenaires sociaux des entreprises. Les conseils des fondations collectives, telles qu’AVENA, doivent, en effet, depuis lors être composés paritairement de personnes représentant le personnel et de personnes représentant l’employeur des entreprises affiliées et non plus de représentants de la fondatrice.


…technologiques…
Et il n’y a pas que les aspects légaux et réglementaires. Son monde professionnel a également fortement évolué sur le plan technologique. Il sourit à l’évocation du temps où les bureaux étaient couverts de papiers au milieu desquels trônait une machine à écrire, avant de souligner les avantages de la numérisation pour l’accès aux informations tant pour les personnes assurées que pour les entreprises affiliées. Il constate aussi la diversification progressive des métiers dans les bureaux de la prévoyance professionnelle. Plusieurs compétences, qu’elles soient juridiques, actuarielles ou informatiques, étaient déléguées à des consultants externes à la Banque, à la Fondation, se souvient-il. Aujourd’hui, elles font partie intégrante du département.


… de taille…
Autre évolution: celle, bien sûr, de la Fondation. Des chiffres et des anecdotes pour illustrer cette croissance qu’il a vécue de l’intérieur? Là aussi, le choix s’avère difficile. Il y a bien l’anecdote sur la seule ligne pour quatre téléphones dans les premiers bureaux qu’il a occupés. Mais, l’exemple le plus parlant reste le nombre d’entreprises clientes, qui est passé d’une cinquantaine à ses débuts à un millier aujourd’hui. «La BCV a su comprendre très tôt l’importance de ce domaine, ce qui lui a permis de devenir un acteur majeur de la prévoyance professionnelle».


…et surtout humaines
L’évolution qui lui tient, cependant, le plus à cœur réside dans l’intérêt croissant des assurés et des assurées, ainsi que des responsables d’entreprises, pour le deuxième pilier. «Le fait que toujours plus de personnes nous appellent pour exprimer leurs besoins, pour nous demander des conseils et des services personnalisés, me réjouit», insiste-t-il. C’est de leur avenir qu’il est question, de la qualité de leur retraite. «L’intérêt et les attentes ont changé. Aujourd’hui, leur attention se porte sur une meilleure accessibilité à l’information et aux services ainsi que sur la durabilité des placements et la responsabilité sociale des entreprises.» Certains cas s’avèrent ardus à résoudre, même pour un grand connaisseur comme lui de la LPP et de ses ordonnances. «Réfléchir, analyser, trouver des solutions pour répondre aux besoins de la clientèle, c’est le cœur de notre métier. Et, c’est ce qui me plaît». Il apprécie cette pratique au quotidien dans un monde obligé par ailleurs de se spécialiser et à se former en continu.


Un monde à découvrir
«C’est ainsi que, durant ces presque quarante années, j’ai toujours pu développer mes compétences, aiguiser mon sens de l’analyse, apprendre et donc m’enrichir professionnellement.» C’est le message qu’il lance à celles et ceux qui hésitent à entrer dans un univers niché au cœur d’enjeux sociaux et économiques si importants. Car le monde de la prévoyance professionnelle ne peut pas s’arrêter. Il en est profondément convaincu. Même si les évolutions législatives sont toujours plus difficiles à faire accepter, à faire comprendre. Cet univers est le reflet de la société, «il est appelé à évoluer en permanence.»
 

Rémunération des avoirs 2024 au 16.12.2024

Pour l’année 2024, le Conseil de Fondation a décidé de rémunérer l’entier des capitaux d’épargne à hauteur de 3,25%, au maximum des possibilités légales, portant le taux de couverture estimé à 109,4%.

Les assurées et assurés d’AVENA bénéficient d’une rémunération nettement supérieure au taux minimal légal (1,25%), permettant ainsi d’améliorer leurs avoirs de prévoyance.

L’intérêt annuel versé par la Fondation n’est que la partie émergée de l’iceberg. Il est le fruit d’un ensemble de mesures permettant à AVENA d’assurer sa continuité.

Le Conseil de Fondation est unanimement convaincu que cette stratégie permet d’obtenir de meilleurs résultats à long terme et assurant la pérennité de la Fondation.

 


 

Toutes vos questions sur votre prévoyance professionnelle - 05.11.2024

Revoir la vidéo et consultez la présentation ci-dessous

Lors de la conférence qui s’est déroulée en LiveChat et en présentiel au Royal Savoy le mardi 5 novembre passé, nous avons abordé les points suivants:

  • Qu’est-ce qu’un rachat et qu’est-ce que cela m’apporte ?
  • Est-ce que mes avoirs dans ma caisse de pensions peuvent m’aider à acheter un logement ou à le rénover ?
  • Comment est-ce que la Fondation gère mes avoirs et dans quoi investit-elle ?
  • Quelles données sont importantes et à retenir sur mon certificat de prévoyance ?
  • Jusqu’à quel moment puis-je décider si je veux retirer mon capital ou ma rente à la retraite ?

Avec nos spécialistes:
Francis Bouvier, Directeur d’AVENA 
Olivier Reymond, Spécialiste en prévoyance, BCV

Modération par :
Alain Jeannet, rédacteur en chef, Hebdo

Les placements de la fondation au 30.09.2024

L’emploi américain au cœur de l’attention

•    L’atterrissage en douceur de l’économie reste le scénario principal.
•    L’évolution du marché du travail est décortiquée en attendant l’élection présidentielle américaine.

 

Le franc reste au cœur des préoccupations de la Banque nationale suisse (BNS), qui a poursuivi l’assouplissement de sa politique monétaire en septembre en ramenant ses taux à 1%. Très ouverte sur le monde, l’économie suisse navigue dans le sillage de l’économie mondiale et devrait croître d’environ 1% cette année.
L’activité continue globalement de faire preuve de résilience. Elle doit cependant subir les vents contraires du secteur manufacturier et reste mal distribuée. Même si la Grande-Bretagne ou le Japon se rapprochent de la tête de la flotte, les États-Unis restent le navire amiral. Surtout que l’Europe peinent à émerger du pot au noir et que la Chine rame pour réveiller sa consommation interne.
Outre-Atlantique, si tout risque de récession est écarté pour 2024, l’incertitude demeure pour l’an prochain. Dans ce contexte, les marchés se focalisent sur deux boussoles: l’emploi et l’élection présidentielle.
Côté politique, les risques ne résident pas tant dans la couleur au pouvoir au soir du 5 novembre que dans l’ampleur de la vague qui l’aura portée à Washington. Une forte majorité tant au Capitole qu’à la Maison-Blanche inquiète dans la mesure où cette situation ouvrirait la voie au parti vainqueur vers des excès budgétaires. Les marchés pourraient ainsi gagner en volatilité à l’approche du scrutin outre-Atlantique.
Côté économique ensuite. La décision de la Réserve fédérale de baisser ses taux de 50 points de base en septembre a mis en exergue sa priorité actuelle. Si l’inflation guidait jusqu’alors sa politique, c’est désormais sa seconde mission, le plein emploi, qui est au cœur de ses préoccupations. L’heure est à la normalisation du marché de l’emploi selon plusieurs indicateurs. Soutenant ainsi notre scénario principal, soit la poursuite d’un atterrissage en douceur de l’économie américaine se prolongeant pendant les premiers mois de 2025 au moins.

Au niveau du portefeuille d’AVENA, la performance nette de l’année en cours à fin septembre était de +6.88% (TWR). Cette performance tient compte du mandat balancé principal, du mandat indiciel ainsi que des poches spécifiques Private Equity, Immobilier international et Infrastructures. La performance de gestion (comparable au benchmark) du mandat balancé principal était de +7.15%, le benchmark se situant à +8.03%.
 

Conseil de Fondation: les nouveaux membres ont pris leurs fonctions (partie 3)

« Je suis profondément attachée à l'idée d'assurer aux générations futures un avenir financier stable et sécurisé»

>Delphine Saleres-Deney, Directrice Générale, Garden Center Schilliger

Qu’est-ce qui vous a motivée à faire partie du Conseil de Fondation?

Tout d’abord, je tiens à souligner que je suis profondément attachée à l'idée d'assurer aux générations futures un avenir financier stable et sécurisé. Tout ce qui touche à la responsabilité sociale, au développement durable, à l’équité de traitement me passionne. Rejoindre le Conseil de Fondation d'AVENA représente, ainsi, une opportunité de contribuer directement à cette mission. Je mets à disposition mes compétences et mes vingt années d’expérience professionnelle pour aider à la prise de décisions stratégiques pour l'avenir des retraites. J’ai également pu approfondir mes connaissances en matière de prévoyance professionnelle en tant que représentante des employés et des employées dans la caisse de pensions de mon employeur précédent. 

Que faites-vous plus précisément au sein du Conseil?

Outre ma participation aux séances du Conseil, je siège à la commission Marketing et Communication ainsi qu’à la commission Immobilière. En tant que membre du Conseil, je participe notamment à l'élaboration et à la supervision de la politique d'investissement, en veillant à ce qu'elle soit alignée avec les objectifs à long terme de la Fondation. De plus, je suis impliquée dans l'évaluation des risques et des opportunités, ainsi que dans la surveillance de la performance globale des placements de la Fondation. À travers ce rôle, je tiens à représenter les intérêts de l’ensemble des affiliés et des affiliées et de m’assurer d’une équité de traitement pour toutes et tous.

Quels sont les défis qui vous attendent?

Un des principaux défis sera de naviguer dans un environnement d'investissement en constante évolution, en identifiant et en saisissant les opportunités tout en atténuant les risques. Dans ce contexte, je suis particulièrement sensible à la politique adoptée en matière d’investissement responsable et plus précisément à la prise en compte des critères environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG) dans les placements de la Fondation. Par ailleurs, nous devrons rester vigilants en raison des défis économiques et réglementaires qui nous attendent et qui pourraient affecter la stabilité financière d’AVENA. Je citerai un exemple: l’immobilier. Nous devons nous assurer que notre parc d’immeubles réponde à nos engagements en matière de durabilité, qu’il soit en adéquation avec une législation qui bouge.

Comment voyez-vous AVENA dans dix ans?

Dans dix ans, je vois AVENA comme un leader du secteur des caisses de pensions. Comme une fondation reconnue pour la gestion prudente et innovante de ses investissements, ainsi que pour sa solide performance financière. D’où l’importance de déployer aujourd’hui une stratégie en matière d’investissement responsable afin d’assurer le futur des retraités et des retraitées de demain. Je suis, par ailleurs, convaincue que nous aurons continué d’élargir notre sphère d’influence et notre impact, en offrant des solutions de retraite de qualité à un nombre croissant de bénéficiaires.

Conseil de Fondation: les nouveaux membres ont pris leurs fonctions (partie 2)

«Nous devons davantage personnaliser la communication»

>Bruno Chappuis, Senior Sports Rights Manager, Union européenne de radio-télévision (UER)


Qu’est-ce qui vous a motivé à faire partie du Conseil de Fondation?
En raison de mon parcours professionnel dans la prévoyance professionnelle – j’ai notamment travaillé chez PPCmetrics, une entreprise de conseil aux investisseurs institutionnels et privés –, je me suis naturellement engagé dans la caisse de pensions de l’Union européenne de radio-télévision (UER) dès 2017. Quand nous avons décidé de rejoindre AVENA, en septembre 2019, il me tenait à cœur de contribuer activement à la vie de la Fondation, d’y apporter mon expérience et également de permettre à l’UER d’être représentée au Conseil de Fondation.


Que faites-vous au sein du Conseil?
À mon arrivée au sein du Conseil, au vu de l’activité de mon employeur, j’ai tout de suite été pressenti pour faire partie de la commission Communication et marketing. Commission dont j’ai repris la présidence en mai, car mon prédécesseur, François Pugliese, a accédé à la présidence de la CVCI. Mon expérience de plusieurs années dans la prévoyance professionnelle m’a également permis de rejoindre la commission Placements. Je suis en outre vice-président du Conseil, en tant que représentant des salariés et des salariées. 


Vous avez déjà vécu vos premières séances du Conseil. Quelles sont vos impressions?
Je suis très impressionné par la richesse des échanges au sein du Conseil. Il réunit une grande diversité de personnalités, en provenance de différents secteurs d’activité aux problématiques variées. Nous pouvons ainsi discuter de chaque point de manière très collégiale, ce qui va nous permettre de relever les défis qui nous attendent en étant confiants pour les prochaines années. Je mesure, une fois encore, que notre force réside dans ce système bien suisse, que sont les conseils de milice.


Quels sont donc les défis qui vous attendent?
J’en citerai deux. Le premier concerne la communication. Le 2e pilier a été fait par des spécialistes pour des spécialistes. Les messages sont ainsi très (ou trop) techniques. Il est désormais nécessaire d’alerter les assurés sur l’importance de la prévoyance professionnelle en démocratisant les messages, notamment grâce aux nouveaux canaux de communication. Il est en effet très surprenant que seulement 25% des assurés étaient connectés à la plateforme digitale sécurisée AVENA début 2024. Nous avons la chance en Suisse d’avoir un système des trois piliers qui est très solide. Dans ce contexte, nous devons personnaliser davantage la communication digitale, individualiser les messages. C’est comme la diffusion de contenu sportif: il ne suffit plus aujourd’hui de retransmettre une manifestation sportive, mais il faut la rendre plus interactive en ajoutant des contenus personnalisés via les réseaux sociaux. Le second défi est, en fait lié, au premier. Il s’agit de renforcer la confiance de la population dans le système de la prévoyance en démontrant sa solidité en toute transparence. Cela passera obligatoirement par un décloisonnement.


Comment voyez-vous AVENA dans dix ans?
Intercantonale, digitale et multiservice. Nous pouvons tirer profit de cette communication en attirant davantage non seulement d’assurées et d’assurés, mais aussi de ressources, de compétences professionnelles avec une orientation digitale. AVENA peut avoir l’ambition d’être un des acteurs incontournables de la prévoyance en Suisse romande et en Suisse. Nous avons la chance de bénéficier de l’assise de la BCV, banque universelle, qui regroupe beaucoup de métiers différents utiles aux attentes et aux besoins des assurés. Je pense qu’AVENA ne fournira pas seulement des services liés à la LPP, mais deviendra un «one stop shop», soit une porte d’entrée vers d’autres services en matière de prévoyance que ce soit la planification financière, la fiscalité, etc. Les assurés auront besoin de l’ensemble des services de la branche pour se sentir impliqués.


Pour vous la retraite, c’est…
…très loin… Mais en même temps, la retraite est intrinsèquement liée à la notion d’anticipation, au besoin de prévoir de manière responsable ses revenus futurs. Cela dit, je vois la retraite comme une deuxième carrière qui permet de réaliser des projets différents ou différés. Quand on est jeune, le mot a une résonance assez péjorative et il faut changer cette image. Nous avons la chance d’avoir un système riche en services, en soutiens. Il faut en prendre conscience le plus tôt possible.


Si vous deviez vous présenter en trois phrases…
J’ai 45 ans, je suis marié et domicilié dans le Gros-de-Vaud, coin de pays très représentatif du canton. Depuis tout jeune, je suis passionné par le monde sportif et le football. C’est une des raisons qui m’a conduit à l’UER pour m’occuper des droits sportifs, notamment dans les sports d’hiver – biathlon, ski, etc. Le sport occupe également une grande place dans ma vie privée. Je fais du cyclisme, du ski et du foot. J’ai eu la chance de jouer dans presque toutes les ligues de football… en passant notamment par les équipes nationales M15 à M18 et le Lausanne-Sport à la fin des années 1990.
 

Les placements de la fondation au 30.05.2024

Bonne surprise conjoncturelle

  • Les marchés financiers ont fortement progressé au premier semestre.
  • L’environnement conjoncturel s’est amélioré, mais l’inflation reste tenace.

 

Début d’année aussi tonitruant que surprenant sur les marchés. Et pourtant la Réserve fédérale n’a cessé de reporter sa première baisse de taux. Quant à l’environnement géopolitique, il reste tendu. En fait, les yeux des investisseurs et des investisseuses étaient rivés aux nouvelles conjoncturelles. L’économie mondiale montre en effet depuis le début de l’année un regain de dynamisme ainsi qu’une tendance au rééquilibrage. Une évolution qui repousse tout risque de récession au-delà de 2024 et qui atténue de trop grandes divergences monétaires.

Retour manufacturier

L’environnement conjoncturel bénéficie du retour de l’activité manufacturière, alors même que les services résistent. Résultat: la croissance a atteint son rythme le plus élevé en douze mois en mai selon les indicateurs avancés. Si l’économie américaine assume son rôle de locomotive, elle voit l’écart avec les autres régions se stabiliser, voire se combler légèrement. La zone euro et la Chine présentent de meilleures dispositions. Quant à la Suisse, elle affiche un rythme de croissance inférieur à sa moyenne historique, mais l’amélioration de l’environnement économique international devrait lui être favorable.

L’inflation recule, écartant un risque de surchauffe. Elle reste néanmoins tenace, imposant aux banquiers centraux de maintenir un niveau de vigilance élevé. C’est notamment le cas aux États-Unis, où la Fed doit encore patienter avant de procéder à sa première baisse de taux. Alors que la banque centrale européenne a déjà fait un mouvement et la BNS deux.

Tensions à l’horizon

Les nuages ne sont cependant pas absents du ciel des marchés. Comme l'a montré leur réaction au lendemain des derniers résultats des élections européennes. Les tensions géopolitiques, budgétaires, voire commerciales, s’intensifient alors que les États-Unis entrent dans la dernière ligne droite avant l’élection présidentielle de novembre. Si la situation économique parle pour Joe Biden, les sondages donnent Donald Trump favori. Les marchés, eux, n’ont pas encore exprimé leur préférence.

Au niveau du portefeuille d’AVENA, la performance nette de l’année en cours à fin mai était de +3.76% (TWR). Cette performance tient compte du mandat balancé principal, du mandat indiciel ainsi que des poches spécifiques Private Equity, Immobilier international et Infrastructures.

La performance de gestion (comparable au benchmark) du mandat balancé principal était de +3.89%, le benchmark se situant à +4.07%.